Les déficits cognitifs peuvent être causés par une variété de facteurs, tels que des accidents vasculaires cérébraux, des lésions cérébrales traumatiques ou des maladies neurodégénératives. Les méthodes traditionnelles de rééducation cognitive ont été utilisées avec succès, mais la réalité virtuelle offre une alternative intéressante(1-6).
Astuces
Un guide d’information et d’éducation, « Cognitive Rehabilitation : A Beginner’s Guide for Clinicians » a été publié par « the American Congress of Rehabilitation Medicine (ACRM) ». Il vise à aider les thérapeutes débutantes ou débutants avec la réalité virtuelle à sélectionner quels systèmes leur sont appropriés dans le cadre de la rééducation cognitive.
Lors du choix d’un dispositif de réalité virtuelle, les thérapeutes doivent tenir compte du type et de la finalité de l’outil de réalité virtuelle, ainsi que de leurs compétences techniques et de leur niveau de compréhension. Les tâches et les exercices de réalité virtuelle doivent pouvoir s’adapter aux besoins, aux objectifs et aux capacités cognitives de leur patientèle.
Quels avantages ?
Les preuves combinées d’essais cliniques montrent que certains domaines cognitifs peuvent être rééduqués en employant la réalité virtuelle dans des populations diverses présentant des déficits cognitifs, des enfants aux adultes plus âgés(1-6). La réalité virtuelle peut créer des expériences de rééducation engageantes, stimulantes, amusantes et réalistes, favorisant ainsi la réactivation et l’amélioration des zones du cerveau reliées à la cognition(7).
L’utilisation de la réalité virtuelle dans la rééducation offre de nombreux avantages. Notamment, la possibilité de réaliser des simulations sécurisées d’activités de la vie quotidienne, une motivation et un degré d’adhésion supérieur, ainsi que le suivi des performances et l’augmentation du temps passé en thérapie.
Choisir la bonne solution
Ce guide suggère néanmoins de choisir une solution qui adapte ses niveaux de difficulté aux capacités cognitives des patient·e·s, fournit des mécanismes de feedback et de récompense, et permet d’observer les progrès et les objectifs thérapeutiques(7). Ils doivent également procurer du plaisir aux patient·e·s et être ludiques. Il est important de former les thérapeutes à son utilisation. Il faut aussi savoir que la réalité virtuelle peut, rarement, entrainer des effets secondaires chez certaines personnes (nausée, fatigue visuelle ou désorientation spatiale).
La rééducation en réalité virtuelle peut offrir des avantages uniques pour vos patient·e·s présentant des déficits cognitifs. Les thérapeutes doivent comprendre les bénéfices et les inconvénients de l’emploi de la réalité virtuelle dans leur pratique. Ils doivent choisir un système de réalité virtuelle qui convient le mieux à leurs objectifs thérapeutiques et aux besoins de leurs patientes et patients.
Il est intéressant de noter que la solution KineQuantum est un dispositif médical qui pourrait répondre aux critères mentionnés dans ce guide d’information et d’éducation. En effet, KineQuantum propose des situations sécurisées d’activités de vie quotidienne et des jeux thérapeutiques de réalité virtuelle paramétrables. C’est-à-dire, qui s’adaptent aux contraintes, aux objectifs et aux capacités des patient·e·s. Mais aussi qui intègrent des mécanismes de biofeedbacks et de récompenses visuels et auditifs pour encourager la motivation et l’engagement de leur patientèle.
De plus, KineQuantum permet de suivre les progrès et les objectifs thérapeutiques des patientes et patients tout en leur offrant une expérience ludique et plaisante.
References
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