Découvrez le témoignage de Dan, kinésithérapeute libérale équipé avec KineQuantum au Perreux-sur-Marne (94). Ce témoignage a été recueilli par "Mon kiné et moi" de l'Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes.
Depuis quand utilisez-vous la réalité virtuelle ? Pour quelles pathologies ?
J’utilise la réalité virtuelle depuis décembre 2019. Je l’utilise beaucoup dans la rééducation du membre supérieur pour des patients qui ont des pathologies de l’épaule. Je l’utilise aussi en pédiatrie que ce soit pour la rééducation des membres supérieurs ou inférieurs et je commence aussi à l’inclure pour les patients neuro, paraplégiques ou hémiplégiques. Au cabinet, nous apprenons progressivement à exploiter la machine au mieux.
Quels sont les atouts de la réalité virtuelle ?
On trouve un vrai bénéfice au niveau de la diminution de la douleur et de la facilitation des exercices grâce à l’immersion dans la réalité virtuelle et la dimension ludique.
C’est en ce sens que la réalité virtuelle permet de lutter contre la kinésiophobie. Celle-ci nous bloque énormément en rééducation.
Souvent, les patients se limitent beaucoup par peur d’aggraver la lésion qu’ils ont ou par peur d’augmenter leur douleur. La réalité virtuelle aide à débloquer la situation. Elle aide les patients à faire des mouvements qu’ils n’osent pas faire, comme des squats ou du saut à la corde, par exemple.
Parfois, je filme mes patients pendant qu’ils bougent en immersion dans la réalité virtuelle afin de leur montrer ce qu’ils sont capables de faire. À partir de là, ça va déjà mieux et ils apprennent à moins se limiter et à bouger davantage.
Quant aux enfants, ils apprécient vraiment, s’impliquent davantage. Pour eux, c’est vraiment « un truc en plus » notamment en traumatologie.
Comment réagissent les patients ?
Les patients sont tous un peu étonnés que l’on puisse utiliser de la réalité virtuelle en rééducation. En général, ils ne connaissent même pas l’outil. Je sélectionne les exercices en fonction de leurs capacités et de leurs besoins. Puis je les laisse se débrouiller en venant les aider le cas échéant. Je privilégie l’autonomie même si bien sûr je reste présent afin de les guider.
Les patients apprécient et sont demandeurs de ce genre de technique. Le bilan est très positif.
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